Le bélier
Ces machines sont de véritables reconstitutions grandeur nature
Le bélier :
Outil guerrier privilégié lors des assauts , fort de 8 m , il était utilisé pour enfoncer les portes de villes et celles des forteresses , tout en protégeant les assaillants des projectiles , même enflammés sous sa lourde charpente sur roue , en effet elle était recouverte de matériaux peu inflammables : fumier , terre , herbes fraîche
Le Couillard : XIVe -XVI eme s
C'est une machine à contrepoids composée de deux huches articulées qui facilitent la manutention de l'engin en divisant par deux les charges à manier
Les perfermances de cette machine lui ont permis pendant longtemps de concurrencer l'artillerie à poudre grâce a sa cadence de tire et a son équipe très réduite : 4 à 8 servants
La bricole : XIIeme s
Cette pièce d'artillerie médiévale constituée d'un balancier au bout duquel est attaché une poche contenant des projectiles , elle était actionnée en tirant sur l'autre extrémité du balancier , la traction étant facilitée par l'ajout d'un contrepoids
Ce redoutable engin pouvait ainsi projeter un boulet de 10 à 30 kg par minute
Catapulte ou baliste :
Arme de siège du XI -XIV eme s , cette ( très ) imposante machine de siège , était capable d'envoyer jusqu'à 250 m de très grosses pierres
Pesant plus de 4 tonnes , cet engin était transporté entièrement démontée sur les lieux de combat
Une machine de ce type fut utilisée aux Baux en 1355 lors du siège contre Robert de Duras
Le trébuchet : XII -XIV eme s
Le plus grand trébuchet de France " 16 m de hauteur ", il projetait des boules de pierre de 50 à 100 kg , il pesait 7 tonnes , 60 soldats étaient nécessaires à son installation et à son maniementLe trébuchet présenté ci-dessus est un modèle unique doté d'un système d'armement à roue de carrier , contrairement au trébuchet plus basique avec un armement à treuil
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Ambulo ergo sum
Gassendi